Geneviève de Gaulle Anthonioz est une résistante française née en 1920. Elle est déportée par les nazis au camp de concentration de Ravensbrück.
À la Libération, elle s'engage en faveur des plus démunis et parvient à faire adopter, en 1998, une loi de lutte contre la pauvreté. Première femme élevée à la dignité de Grand-Croix de la Légion d'honneur, elle s'éteint en 2002.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s'engage tôt dans la résistance civile et tente de rallier les résistants à la France libre. Elle participe notamment au mouvement Défense de la France dans le journal duquel elle écrit des articles. Elle le distribue à hauts risques ce qui lui vaut d'être arrêtée en juillet 1943 puis incarcérée à Fresnes.Déportée au camp de Ravensbrück en février 1944, son nom lui vaut d'être mise au secret, à l'automne 1944, pour servir de monnaie d'échange avec des prisonniers allemands. Elle est exfiltrée du camp en février 1945, avant d'être définitivement libérée en avril de la même année.
Après la guerre, elle découvre la misère du bidonville de Noisy-le-Grand. Elle décide alors de s'engager à temps plein auprès des plus démunis, à Aide contre toute détresse (ATD) qu'elle préside à partir de 1964. Nommé au Conseil économique et social en 1988, elle lutte pendant dix ans pour obtenir une loi de cohésion sociale. Le combat est gagné en 1998 avec la loi d'orientation sur la lutte contre la pauvreté et les exclusions qui réaffirme l'égale dignité de tous, y compris les plus pauvres. Retirée de la vie publique, elle meurt le 14 février 2002.
Geneviève de Gaulle Anthonioz raconte que son oncle, le général de Gaulle, a été un des premiers à comprendre son expérience vécue au camp de Ravensbrück et proclame sa fierté d'être une de Gaulle. Nombre de déportées et déportés ont expliqué qu'il a été difficile d'être compris après la guerre, tant leur expérience était singulière et difficile à raconter.
Geneviève de Gaulle Anthonioz raconte que son oncle, le général de Gaulle, a été un des premiers à comprendre son expérience vécue au camp de Ravensbrück et proclame sa fierté d'être une de Gaulle. Nombre de déportées et déportés ont expliqué qu'il a été difficile d'être compris après la guerre, tant leur expérience était singulière et difficile à raconter.
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