Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126.
C'est l'aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l'abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile.
La peine de mort dans le monde Le Conseil de l’Europe est aujourd’hui un espace sans peine de mort. L’abolition de la peine de mort est d’ailleurs devenue une condition d’adhésion au Conseil de l’Europe, ce qui implique l’obligation, pour tout nouveau pays membre, de signer et de ratifier le protocole n°6 à la Convention européenne des droits de l’homme dont l’article premier stipule : " La peine de mort est abolie. Nul ne peut être condamné à une telle peine ni exécuté. " Dans le reste du monde, la situation est plus diverse, même si la plupart des organisations internationales ont clairement condamné la peine de mort. |
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